Alors, le végétalien ne trouvait pas suffisamment difficile la vie d’un végétarien. Donc, pour corser le truc, il s’est dit “Moi, pas peur, moi aventurier, je ne mangerai rien de ce qui provient des animaux”. En somme, le végétalien est végétarien et, EN PLUS, il ne consomme ni produits laitiers, ni œufs, ni miel.
Tu me diras : mais pourquoi tant de haine ?? Parce que pour obtenir ces sous-produits, on fait souffrir, voire on tue des animaux. Hé oui ! Mais comment ça ?
D’abord, pour produire du lait, la vache est inséminée une fois par an. Peu après la naissance de son petit, on le lui retire pour pouvoir la traire au max, afin que nous, gentils humains, puissions nous régaler de son bon lait. MIAM ! Pendant ce temps, le veau est nourri avec du lait artificiel. Dans la majorité des cas, il est enfermé dans un box pour ne pas beaucoup bouger et beaucoup engraisser, jusqu’à l’abattoir au bout de quelques semaines. Sauf pour les petites chanceuses, les veaux femelles (appelées « velles », merci Google), qui deviendront à leur tour de gentilles vaches laitières comme môman !
La vache, quant à elle, lorsqu’elle ne produit plus assez de lait à force d’épuisement, ira aussi joyeusement vers l’abattoir pour être vendue sous l’appellation “bœuf” (Hé oui ! Ton bœuf n’a pas souvent eu de coucougnettes !).
En parallèle, la production d’œufs nécessite le sexage, c’est-à-dire qu’à la naissance, les poussins femelles et mâles sont triés, les femelles deviendront des poules pondeuses et les mâles… des déchets… Bah oui, parce que la race de poules pondeuses ne fait pas des poulets suffisamment bien en chair pour les standards de la consommation, donc ça coûte trop cher de les élever par rapport à ce qu’ils rapportent. Du coup, le mieux, c’est de les passer à la broyeuse ou de les asphyxier…
Je t’éviterai une vidéo pénible mais à la place, j’ai une photo ! Yoouuhoouu, trop délire le toboggan en forme de cuvette de chiottes ! De quoi ils se plaignent ?
Bien sûr, tout comme la vache qui a bien servi, la poule qui ne pond plus suffisamment sera vendue quand même comme du poulet. Dans un plat préparé ou en escalope, on n’est plus à ça près…
Bon, je passe pour les chèvres et brebis, c’est à peu de choses près le même schmilblick…
Pour le miel, le dilemme est plus subtil puisqu’il s’agit de refuser de s’approprier le fruit du travail des abeilles, qui est leur seule source de nourriture et que certaines abeilles vont défendre en y laissant leur peau (ou leur dard pour être un peu plus précise)… Certains diront qu’elles n’ont qu’à pas nous piquer les vilaines ! Question de point de vue…
Mais alors, le végétalien, il en fait quoi du cuir de ses chaussures ?
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